Le 18 octobre 2024, Solenciel a partcipé à la journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains, organisée à Paris par la MIPROF et le Conseil National des Barreaux, une occasion cruciale pour sensibiliser aux réalités alarmantes de ce fléau. En 2023, les associations en France ont repéré plus de 6 000 victimes d’exploitation ou de traite des êtres humains, parmi lesquelles 78 % ont été victimes d’exploitation sexuelle, un phénomène qui touche majoritairement des femmes. Ces dernières représentent 85 % des personnes accompagnées.
Face à ces chiffres, Solenciel se positionne comme un acteur central de la réinsertion sociale et professionnelle des personnes victimes de la traite à des fins d'exploitation sexuelle. L’association accompagne ces personnes vers une nouvelle vie, loin de la violence et de la prostitution. En plus de l'accompagnement social, Solenciel propose un emploi grâce à des partenariats solides avec des entreprises. Ces partenariats permettent à des personnes en sortie de prostitution de travailler dans les secteurs de la propreté et de la restauration collective, occupant des postes de légumières, plongeuses, personnel d'étage, et agent d'entretien, qui leur offrent un environnement stable et sécurisé.
L’accompagnement proposé par Solenciel inclut un soutien global, visant à redonner confiance aux victimes, à leur offrir des formations adaptées et à les aider à retrouver leur autonomie. En 2023, près de 70 % des victimes identifiées en France ont été accompagnées par des associations sur une durée supérieure à 18 mois, un processus long mais indispensable pour permettre une réinsertion durable. Solenciel, par son approche holistique, met tout en œuvre pour offrir à ces femmes un avenir dégagé des traumatismes du passé, tout en contribuant activement à la lutte contre l’exploitation humaine.
L’engagement de Solenciel lors de cette journée européenne témoigne de sa volonté d’aller plus loin dans son combat, en collaborant avec d’autres acteurs associatifs, mais aussi en sensibilisant le public et les institutions. Il est essentiel de continuer à renforcer les actions de terrain, à offrir des opportunités concrètes de réinsertion et à veiller à la protection des victimes afin qu’elles puissent se reconstruire et se réapproprier leur avenir.